L’élection de Miss Terre a eu lieu le 4 décembre dernier à Nha Trang au Vietnam. Une élection qui alliait beauté et éthique avec en toile de fond l’aide aux sinistrés des dernières inondations dans le centre du pays.
La beauté alliée à l’éthique
Au palmarès, c’est l’Indienne Nicole Faria qui a remporté le titre de reine, avec pour première dauphine Miss Equateur Jennifer Stephanie Pazmino, nouvelle Miss Air, et la Miss Eau-Thaïlande Watsaporn Wattanakul pour seconde.
Côté européen, on félicite l’élection auparavant dans le même cadre – le 17 novembre – de Miss Serbie, Tijana Rakic, au rang de Miss ao dài, du nom d’une robe traditionnelle vietnamienne que 39 concurrentes devaient porter pour l’occasion.
Les élections internationales de reines de beauté reflètent donc de plus en plus l’intérêt de l’opinion mondiale pour les questions éthiques et liées aux changements climatiques.
Le lendemain de l’élection de Miss ao dài, le comité d’organisation a remis plus de 2,3 milliards de dôngs (près de 90 000 euros) en faveur des victimes d’inondation.
Les miss, quant à elles, mettent davantage en avant leur sensibilité écolo. Une véritable tendance…Miss Terre 2010 a ainsi pour son retour à Bangalore, sa ville d’origine, un projet d’agence de transport écolo typiquement indien : le cycle rickshaw.
L’une veut planter des arbres, l’autre milite à l’international
Côté miss européennes, Miss Serbie 2010 dit adorer les arbres. Etant elle-même originaire d’une région particulièrement forestière, elle milite « au sein d’une association qui plante des arbres et nettoie les rivières ».
Pour sa part, Miss Suède 2009 n’a pas été que la première miss occidentale de confession musulmane – avant Rima Fakih cette année aux Etats Unis. Azra Duliman, déjà fortement engagée dans les causes écologiques et climatiques, s’est notamment illustrée lors du sommet de Copenhague il y a un an, en représentant l’ONG écologiste de Mikhaïl Gorbatchev : Green Cross. Elle avait alors déclaré s’inspirer de Wangari Maathai, militante écologiste kenyane et prix Nobel de la Paix 2004, que « les enjeux environnementaux (la) préoccupent au plus haut point » et qu’elle aimerait rencontrer « beaucoup de militants écologistes ».
Alors, green langue de bois ou mentalité de fond ? Les miss se mettent au vert et sont une vitrine de charme inédite pour la planète. Sans doute de quoi rendre les problématiques environnementales plus attractives.
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